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Être un professeur d'Université en grève, ce n'est
pas juste ne pas donner ses 6 heures de cours par semaine. J'ai des corrections
à terminer dans mes deux cours. Je dois préparer l'événement des finissants et
le jury de fin d'études pour le cours de Synthèse. J'ai deux étudiants de
maîtrise qui m'ont remis dernièrement une version complète de leurs mémoires.
Je dois évaluer les portfolios pour les demandes d'admission. Je siège sur 4
comités à l'émi et sur un comité de l'Uqo. Nous sommes en évaluation des
programmes. Je dois terminer mon bilan de l'année dernière et mes tâches de
l'année prochaine. Il y a la journée Étudiant d’un jour à préparer. Je dois
participer à une table ronde sur la recherche universitaire en bd au Canada lors
du colloque de la Society of Cinema and
media studies à Toronto en mars. Je dois écrire ma communication pour le
colloque de la SCEBD à Toronto en mai. Je travaille sur trois projets de
livres. Je travaille à l'organisation d'un groupe de recherche avec des
collègues d'Edmonton et de Régina. Je suis président des Rendez-vous de la bd
de Gatineau et je siège sur le conseil d'administration du Salon du livre de
l'Outaouais. Il y a le lancement de la revue étudiante Phylactère à la fin du
mois et on doit choisir le lauréat du Prix Marc-Olivier-Lavertu sur lequel les
étudiants travaillent depuis septembre. Et j’en oublie certainement.
Lundi prochain,
j’aimerais être à mon bureau pour travailler sur tous ces dossiers et non pas
dans la rue à faire du piquetage.
#UnArbitreUqo.
#UQO
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