Citations

«Il faut toujours faire confiance aux scénaristes qui lisent.» Alessandro Baricco. Une certaine vision du monde.

mercredi 18 décembre 2013

2014

J'aimerais bien faire un gros party pour mon anniversaire cette année parce qu'en 2014, en plus de terminer de rembourser mon prêt étudiant, je vais fêter : mes 45 ans;  mes 15 ans en tant que professeur à l'UQO (1999) ; mes 25 ans en tant qu'universitaire (j'ai commencé mon bac à l'UQÀM en 1989 et je ne suis jamais sorti de l'université); et mes 30 ans dans le monde de la bande dessinée québécoise. En effet, mon premier texte publié, c'était une critique du premier Spirou de Tome et Janry en 1984, Virus. C'était dans le fanzine de La pensée imagée, une librairie au coin de Saint-Denis et Rachel à Montréal. C'était il y a longtemps.  

Pour 2014, je me souhaite une année moins chargée qu'en 2013 (retour à la direction de l'ÉMI, voyage au Japon, colloque à Lyon, inauguration de la bédéthèque québécoise et retour du festival de Gatineau), mais j'ai quand même quelques projets pour l'année, notamment une communication lors d'un colloque à l'Université du Québec à Rimouski (à Lévis) au mois de mai et la sortie, prévue à l'automne, de mon deuxième livre avec André St-Georges. Si tout va bien. Le titre de travail est Vivement décembre ! J'ai aussi un autre projet de bande dessinée avec Jérôme Mercier, mais ça, ça devrait plutôt voir le jour en 2015 ;-)

Et pour terminer, une photo souvenir de 2013 tirée d'une séance de travail éprouvante avec Mathieu Diez, directeur du festival BD de Lyon, durant laquelle nous avons élaboré des projets de collaboration entre Lyon et Gatineau.

Crédit photo : Patrice Boudier-Guermeur


Bonne année à tous les amateurs de bande dessinée québécoise.

mercredi 4 décembre 2013

Les finalistes du prix Marc-Olivier Lavertu

Un comité, formé de 4 étudiants et étudiantes, a passé une bonne partie de l'après-midi d'hier à débattre pour trouver les 3 finalistes du prix Marc-Olivier Lavertu pour cette année.

C'est maintenant au tour de tous les étudiants et étudiantes inscrits dans un programme de bande dessinée à l'ÉMI (baccalauréat, majeure, mineure ou certificat) de lire ces 3 livres. Un vote aura lieu lors de la prochaine session pour désigner le gagnant.

Une bourse de 250$, offerte par le collectif Plan B, accompagne ce prix

Il me fait plaisir d'annoncer les 3 finalistes.

Samuel Cantin, «Vil et misérable» aux éditions Pow pow.
Michel Falardeau, «French kiss 1986» aux éditions Glénat Québec
Bruno Rouyère et Ami Vaillancourt, «Kissinger et nous» aux éditons Glénat Québec.






Bonne lecture aux étudiants et bonne chance aux finalistes.

jeudi 21 novembre 2013

Lyon, aphone

Petit séjour à Lyon pour participer à un colloque sur les festivals de bande dessinée dans le cadre des Entretiens Jacques-Cartier.

Le problème c'est que je me remets d'une pneumonie et que, si les antibiotiques m'ont complètement guéri, je souffre d'une extinction de voix. Or, on m'a invité pour parler. Je me pratique donc à mimer l'histoire du Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau et son impact sur l'ÉMI. Je me croise les doigts pour que la voix revienne d'ici à mardi parce que je ne suis pas un très bon mime.

Parlant des Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau, je reviens juste à temps pour la onzième édition. Beaucoup d'activités de l'ÉMI. Notamment, l'inauguration de la Bédéthéque québécoise dont vous pouvez lire l'histoire dans le message précédent.

Au plaisir de vous y croiser.

lundi 11 novembre 2013

Petite histoire de la Bédéthèque québécoise de l’Université du Québec en Outaouais


 Il y  a maintenant vingt ans que je m’intéresse, de façon académique, à la bande dessinée québécoise puisque c’est en 1993 que je proposai à André Carpentier, de l’UQÀM,  d’écrire mon mémoire de maitrise sur l’œuvre de Réal Godbout et Pierre Fournier.

À l’époque, il était difficile de trouver de la bande dessinée québécoise en librairie. Quelques nouveautés, parfois, et jamais de fonds. Je passai donc de longues journées à la Bibliothèque nationale du Québec, sur la rue St-Denis pour les monographies et sur la rue Mont-Royal pour les périodiques. Mais tout n’était pas disponible et ce n’était pas toujours bien indiqué ce qui relève de la bande dessinée et du livre illustré. Durant ces années, je me mis également à écumer les librairies de livres usagés et, au fil des années, je commençai à monter une collection intéressante.

*

Anecdote : À la Bibliothèque nationale, il fallait remplir une petite fiche et un employé allait nous chercher l’ouvrage demandé. Un jour, autour de 1995, je crois, à l’édifice Aegeidus Fauteux je demandai la revue «Ma®de in Kébec», revue de bande dessinée québécoise datant de 1973. La bibliothécaire revint en me disant que cette revue était présentement empruntée. J’étais étonné que quelqu’un d’autre que moi s’intéresse à ce titre. Je regardai dans la salle et je vis un homme, sensiblement du même âge que moi, avec tous les numéros de la revue devant lui. J’allai le voir.

            -Bonjour. Vous avez emprunté la revue que je voulais consulter. Je m’appelle Sylvain Lemay et je fais une maitrise en littérature sur la bande dessinée québécoise.

            -Enchanté. Je m’appelle Michel Viau et je fais de la recherche pour écrire un répertoire des publications de bande dessinée au Québec.

*

En 1997, je réussis à convaincre les deux professeurs du GÉRI (Groupe de recherche pour l’Étude des Récits en Images) Yves Lacroix et Philippe Sohet de l’UQÀM de créer un Centre de documentation sur la bande dessinée québécoise à l’intérieur du local du groupe de recherche. Yves Lacroix, André Carpentier, Jacques Samson et Bernard Dubois que j’avais contactés, ont tous donné des livres pour compléter la collection. Mais en 1999, je quittai pour Gatineau. Le Centre a survécu quelques années, notamment grâce à une étudiante du groupe, Annabelle Martin. Mais Annabelle a terminé ses études, Yves Lacroix a pris sa retraite et les activités du groupe de recherche se sont raréfiées.

J’ai donc ramené tous ces livres à Gatineau et je les ai entreposés dans mon bureau. J’étais donc seul à pouvoir les consulter. J’en prêtais souvent à des étudiants, mais la majorité de ces bouquins s’empilaient sur les étagères de mes bibliothèques ou dans des boîtes.

Puis, en 2008, nous avons inauguré en grande pompe l’acquisition par la bibliothèque de l’intégrale du journal de «Spirou», de 1938 à aujourd’hui. J’en étais, évidemment, très fier. Mais cela restait un patrimoine belge et non québécois. Quelques temps après, je contactai donc la bibliothèque pour lui offrir ma collection de bandes dessinées québécoises. Surtout que j’avais reçu des dons dans le cadre du Centre de documentation, dons qui avaient été faits pour que ces livres puissent être consultés, ce qui n’était pas le cas avec ces boîtes dans mon bureau.

Cinq ans plus tard (et plusieurs bibliothécaires et directeurs différents) ce projet est finalement une réalité, grâce notamment à Emanuela Chiriac, la bibliothécaire du secteur des arts qui a cru en ce projet depuis son arrivée et qui le porte à bout de bras depuis plusieurs mois et Daniel Godon, l’actuel directeur de la bibliothèque de l’université.

L’inauguration du 30 novembre prochain n’est qu’une étape dans la constitution de cette bédéthèque. Toutes les revues et les albums québécois que possédait déjà la bibliothèque ont été rassemblés en un endroit. En ce moment, environ la moitié du don a été traité (c’est un processus très long) et plusieurs documents ont été ou seront restaurés. La bibliothèque va continuer d’acheter des nouveautés et compléter le plus possible les ouvrages marquants qui nous sont manquants. La bibliothèque fera aussi affaire avec la Fondation de l’Uqo pour l’achat ou la restauration D’ouvrages plus rares et plus chers.

On continuera donc d’y travailler, mais les étudiants et les chercheurs universitaires ont, dès maintenant une bonne partie de la bande dessinée québécoise à leur disposition.

Et pour moi c’est la concrétisation d’un projet que je caresse depuis deux décennies. Comme quoi, il faut être patient dans la vie.

Au plaisir de vous croiser lors de l’inauguration le 30 novembre prochain. Cet évènement s’inscrit dans le cadre des Rendez-vous de la bande dessinée de Gatineau. À 16h, il y aura une table ronde sympathique avec Jacques Samson et Michel Viau et, à 17, un vin d’honneur sera servi.

jeudi 19 septembre 2013

Le travail de fin d'études d'un diplômé à «Tout le monde en parle».



Pour son projet synthèse en bande dessinée, Francis Paquette a voulu raconter une histoire originale du personnage de Raymond Beaudoin, personnage créé à la télévision par Pierre Brassard. Pour ce faire, il a dû demander la permission d’utiliser ce personnage à l'humoriste bien connu. Ce dernier a gentiment coopéré et il a même écrit une préface pour le livre de Francis.

Dimanche prochain, Pierre Brassard participera à l’émission «Tout le monde en parle». Les recherchistes de l’émission ont contacté Francis afin de lui demander la permission de diffuser des images de son travail. Ce qu’il a accepté.

Bravo Francis. J’ai bien hâte de voir ça.

À dimanche soir.



vendredi 1 mars 2013

Pinkerton et la Mauvaise tête à Gatineau


Les éditeurs de La mauvaise tête (ok, le vrai lien est ici ;-), Sébastien Trahan et Vincent Giard, ainsi que les auteurs de l'excellent livre Pinkerton, François Samson Dunlop et Alexandre Fontaine Rousseau, seront présents au bar Où Quoi! ce samedi soir pour présenter leurs livres.

Bienvenue à tous les amateurs de bande dessinée, de musique pop, de Weezer, de l'opéra Madame Butterfly, de philosophie et de soirées arrosées, de ruptures amoureuses et de poutines à 2 heures du matin.

À noter qu'il n'y a pas de lien entre cet album et celui de Lucky Luke contre Pinkerton ;-)

À samedi !

mercredi 27 février 2013

Stéphanie Leduc à l'ÉMI


Il me fait plaisir d'annoncer la venue de Stéphanie Leduc (diplômée de l'ÉMI en 2005), jeudi prochain à 17h30 au local B1024 du pavillon Brault.

Stéphanie va venir présenter son album Terre sans dieux publié aux éditions Premières lignes dont le lancement aura lieu ce soir au bar Où Quoi !

À noter que cet album est une version complétée et améliorée de son projet de fin d'études à l'ÉMI. C'est la cinquième fois qu'un ancien étudiant publie son projet synthèse après Cédric Plante dans le Plan B #1; Pierre Savard avec S.A.I.D.; Martin Balcer avec Le regard des autres et Iris avec Justine.

Cette rencontre, ouverte au grand public, me semble incontournable pour les étudiants actuels.

À jeudi.


jeudi 21 février 2013

Une maîtrise en bande dessinée ?

Vous aimeriez effectuer des études de deuxième cycle en arts tout en développant un projet en bande dessinée ? Cela pourra se faire à l'ÉMI et ce dès septembre prochain.

Voici le texte que nous faisons circuler à ce sujet.



BONNE NOUVELLE POUR LES ARTS ET LA MUSÉOLOGIE EN OUTAOUAIS

La maitrise en muséologie et pratiques des arts débutera dès l’automne 2013 à l’ÉMI. Vous êtes invités à consulter régulièrement le site Web de l’Université du Québec en Outaouais qui affichera incessamment toutes les informations relatives au nouveau programme ainsi qu’aux demandes d’admission. La date limite pour faire une demande d’admission est le 15 mars 2013.

Le programme propose un choix entre deux concentrations : l’une en pratiques des arts (arts visuels, design graphique, bande dessinée) et l’autre en muséologie. Chacune des concentrations est également composée de deux profils de formation afin de permettre à l’étudiant de choisir entre une recherche ou une recherche création en milieu universitaire ou encore en milieu professionnel dans le cadre de stages.

Pour plus d’informations, vous pouvez communiquer avec l’une des personnes suivantes :
Pour la concentration en pratiques des arts : ginette.daigneault@uqo.ca
Pour la concentration en muséologie : nada.guzinlukic@uqo.ca

lundi 28 janvier 2013

Un scénariste, Grand Prix d’Angoulême ? Ne votez pas pour moi.




Cette semaine (du 31 janvier au 03 février) aura lieu le quarantième festival d’Angoulême. C’est probablement le festival de bande dessinée le plus connu de la francophonie et l’un des plus vieux également, avec celui de Lucques (1965) et San Diego (1970).

Cette année Réal Godbout et Pierre Fournier y accompagneront Red Ketchup, précédés d’articles élogieux dans Fluide glacial (#440) et Bo Doï. Je sais que les Québécois Philippe Girard, Bado et Jacques Lamontagne y seront aussi. Il y en a sûrement d'autres qui seront présents.

Outre les dédicaces, les conférences, les tables rondes, les spectacles, les expositions et un très grand nombre d’auteurs présents, le festival est reconnu pour sa remise de prix.  Ainsi, certains livres connaîtront un deuxième souffle en librairie avec l’un de ses multiples prix. L’année dernière, c’est Guy Delisle qui était récompensé avec le prix du meilleur album pour Chroniques de Jérusalem. Guy avait comparé ce prix avec les Oscars.

Mais la consécration ultime à Angoulême, c’est le Grand Prix. Celui-ci n’est pas remis à un album, mais bien à un auteur pour l’ensemble de sa carrière. Là, nous ne sommes plus dans les Oscars, mais dans le Nobel. C’est Franquin qui a reçu le premier en 1974. Jean-Claude Denis est le dernier lauréat. Avec les 5 prix spéciaux (du dixième, du quinzième, du vingtième, du millénaire et du trentième), ce sont 45 auteurs qui ont reçu ce prix 39 + 5 + Dupuy et Barberian qui l’ont reçu conjointement).  On y recense 35 Français, 4 Belges, 3 Américains, 1 Italien, 1 Argentin et 1 Suisse. Selon Wikipédia, le plus jeune à l’avoir reçu serait Bilal (35 ans en 1987) (Sfar a reçu à 32 ans, le prix spécial du trentième aussi appelé le prix des fondateurs) et le plus vieux, Pellos (76 ans en 1976).

Depuis des années, le grand prix était décerné par l’académie des grands prix, c’est-à-dire par l’ensemble des grands prix des années précédentes (à l’exclusion des prix spéciaux). Ce qui déplaisait à certains. On reprochait à ce collège d’élire trop souvent «ses» amis. On tournait en rond. Plus d’auteurs faisant partie d’une fratrie se faisaient élire, plus ils étaient nombreux à pouvoir voter par la suite pour les leurs. Trondheim s’en est déjà plaint (et de d’autres choses également).

Or cette année, tout cela va changer. Ce sont maintenant tous les auteurs accrédités à Angoulême qui vont pouvoir voter parmi une liste de 16 noms proposés par l’Académie des grands Prix. Cette sélection semble plus internationale. On y retrouve, notamment trois Japonais (Otomo, Toriyama, Taniguchi), deux Britanniques (Simonds et Moore), un Américain (Ware), un Suisse (Cosey) et un Italien (Mattotti).

Ce qui surprend surtout, c’est la présence de scénaristes. En effet, jamais auparavant, un scénariste n’avait  reçu ce Prix. Cet honneur était réservé aux dessinateurs et aux «auteurs complets». Cette année, Van Hamme, Christin et Moore pourraient bien se faufiler en devenant le premier non-dessinateur à rejoindre cette Académie.

Ce qui change également avec cette nouvelle façon de procéder, c'est que les tractations ne seront plus secrètes. Et déjà, un auteur a lancé un appel. Mais ce n'est pas pour que l’on vote pour lui. Au contraire. Manu Larcenet, présent sur cette liste, écrit sur son blogue : «Ne votez pas pour moi, votez pour Cosey !» 

Le résultat en fin de semaine.

mercredi 23 janvier 2013

Martin Winckler à l'Université d'Ottawa



Martin Winckler prononcera une conférence sur la traduction de bandes dessinées à l’Université d’Ottawa ce vendredi 25 janvier à 13h au local 129 du pavillon Simard.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des semaines de la traduction de l’Université d’Ottawa (voir sous «événements).

Martin Winckler est un médecin, un écrivain et un essayiste français. Il est l’auteur, notamment, de La maladie de Sachs qui a été porté au grand écran par Michel Deville. Son plus récent ouvrage est En souvenir d’André paru en 2012. La majorité se des romans ont été publiés chez P.O.L.

Il a également écrit des articles et des essais sur les séries télévisées.

En ce qui concerne la bande dessinée, il a publié un essai sur les super-héros

Il a également préfacé le livre Soupe froide de Charles Masson.

Il a aussi écrit des articles.

Et pour répondre à la question d’un collègue, puisque c'est un pseudonyme, je ne crois pas qu'il soit parent avec Paul Winkler, le fondateur de Opéra-Mundi et du Journal de Mickey.

Je serai donc à l’Université d’Ottawa ce vendredi, au pavillon Simard.

lundi 21 janvier 2013

Iris et Zviane : les photos

Jeudi dernier, Iris et Zviane sont venues rencontrer les étudiants et les étudiantes en bande dessinée de l'ÉMI tout en venant recevoir le prix Marc-Olivier Lavertu.

Plus d'une trentaine d'étudiants actuels et anciens étaient présents.

La rencontre a été sympathique, drôle et énergique à l'image des deux auteures. 

Elles nous ont entretenus, entre autres, de leurs méthodes de travail, de leurs relations avec les éditeurs, du fanzinat, de leurs vision de la bande dessinée, de leurs futurs projets et de Luc Bossé.

Un grand merci à Iris et à Zviane et à tous ceux qui étaient présents.









jeudi 17 janvier 2013

Liste des blogues

J'ai mis à jour la liste des blogues de mes anciens étudiants et étudiantes. J'en ai une vingtaine. Si vous avez étudié en bande dessinée à l'ÉMI et que je n'ai pas recensé votre blogue ou que vous connaissez un de vous anciens condisciples qui ne s'y retrouve pas non plus, envoyez-moi le ou les liens.

Périodiquement (en moyenne 1 fois/semaine), je reçois des appels d'organismes et/ou d'individus qui veulent engager des auteurs de bande dessinée et/ou des illustrateurs. Je n'ai pas le temps d'agir en tant qu'agent d'artistes. Je réfère donc ces gens sur mon blogue afin qu'ils puissent consulter les blogues de mes diplômés afin de trouver un style et un artiste qui lui convient.

J'ai également rajouté la liste des éditeurs québécois de bande dessinée.

lundi 14 janvier 2013

Appel à mes anciens étudiants

Dans mon dernier message, j'ai commencé à tenter de faire la liste de tous les auteurs et professionnels de la bande dessinée qui sont passés entre les murs de l'ÉMI au fil des années.

Avec l'âge (la mémoire étant une faculté qui oublie) et mes nombreux déménagements de bureaux (pendant lesquels on y égare parfois des archives), j'ai peur d'en avoir oublié.

Vous qui étiez étudiants et étudiantes, vous souvenez-vous des auteurs qui nous ont visités ? Avez-vous des anecdotes et/ou des commentaires sur ces visites ? Je suis preneur.

Et n'oubliez pas Iris et Zviane ce jeudi pour ceux qui habitent toujours l'Outaouais.

Merci, et bonne session à tous,

vendredi 11 janvier 2013

De la belle visite


Le local pour la conférence-rencontre d’Iris et Zviane, jeudi prochain le 17 janvier, sera le B1024 du pavillon Brault de l’UQO (101 Saint-Jean-Bosco, Gatineau).

Cette activité est ouverte à tous les étudiants et étudiantes ainsi qu’au grand public.

Dans le courant de la session nous devrions également recevoir Alexandre Fontaine Rousseau et François Samson-Dunlop, les auteurs de Pinkerton, accompagnés d’un représentant de la maison d’édition La mauvaise tête. Je finalise ce dossier dès que je mets la main sur le cd de Weezer afin de mieux saisir les références culturelles du livre. Mine de rien, je me rends compte que je n’ai pas le même âge qu’eux ;-)


Lors du Salon du livre de l’Outaouais, les étudiants et étudiantes de l’ÉMI pourront aussi rencontrer l’auteure Stéphanie Leduc qui va venir présenter son livre qui sera édité chez Premières lignes.

Les étudiants et étudiantes en projet synthèse sont particulièrement invités à ces rencontres. Iris (2006) et Stéphanie (2005) sont toutes deux diplômées en bd de l’ÉMI et elles ont toutes deux publiées un livre à partir de leurs projets réalisés dans le cadre du cours de Synthèse : Justine et La Terre sans Dieux. Belle occasion de discuter avec elles de l’après-bac.

Règle général, nous aimons beaucoup cette idée de mettre en contact nos étudiants et étudiantes avec des auteurs et des professionnels de bande dessinée. C’est un enrichissement non négligeable à la formation.

Pour le plaisir, je me suis amusé à essayer de me rappeler tous les auteurs et professionnels qui sont passées entre les murs de l’ÉMI depuis la création du programme en 1999, que ce soit en tant qu’enseignant, conférencier, exposant ou jury.  Plaisir que je partage ici, dans un désordre complet. Mais j’en oublie, je suis sûr. Merci de m’aider à compléter.

Réal Godbout, Paul Roux, Marc Tessier, Sébastien Trahan, Frédéric Gauthier, Jean-Paul Eid, Edmond Baudoin, Jean-Louis Tripp, Michel Rabagliati, Jimmy Beaulieu, Régis Loisel, Thierry Labrosse, Pierre Fournier, Jacques Samson, Leif Tande, François Miville-Deschênes, Simon Bossé, Éric Vigneault, Julie Maroh, Gilles Chaillet, Thierry Groensteen, Christian Quesnel, Zviane, Bruno Laporte, Jean-Claude Fournier, Louis Rémillard, Jacamon, Émilie Villeneuve, Julie Rocheleau, Delaf et Dubuc, Siris, Al+Flag, Bado, Yves Rodier, Chantal Montellier,  Michel Viau, Yves Millet, Paule Bolduc, Laurent Garcias… j’arrête ici pour l’instant et j’essaye de compléter au fur et à mesure que les noms me reviendront en mémoire. Ça fait déjà 40 noms pour 14 ans d’existence. À suivre, comme ils disent dans les petits comiques.

jeudi 10 janvier 2013

Iris et Zviane à l'ÉMI

C'est jeudi prochain, le 17 février, qu'Iris et Zviane viendront rencontrer les étudiants et étudiantes en bande dessinée afin de partager avec eux leurs expériences dans le joyeux monde de la bande dessinée.

Elles ont été invitées à l'ÉMI puisqu'elles sont les récipiendaires du Prix Marc-Olivier Lavertu pour le premier tome de «L'osti d'chat».

L'activité aura lieu à 16h et est ouverte à tout le monde. Le local suivra sous peu.

Iris est diplômée de l'ÉMI en 2006 et a publié son premier livre, Dans mes rellignes cette même année.

Zviane a remporté la première édition du concours de la librairie Monet et son premier livre, Le point B a été publié en 2006.

Depuis cette année, elles multiplient les projets (livres, fanzines, illustrations, etc.) en solo et en collaboration.

L'osti d'chat a d'abord été un blogue avant d'être publié en trois volumes aux éditions Delcourt.

Jeudi, 17 février, 16h, ÉMI/UQO, Pavillon Lucien-Brault.