Premièrement, parce que j’ai droit à une année sabbatique à
compter du premier mai (j’y avais déjà droit l’année dernière) et que je sens
que j’ai vraiment besoin de cette année de ressourcement.
Et deuxièmement, parce que je me suis beaucoup investi dans
les tâches administratives ces dernières années et que je ressens le besoin de
me reconnecter avec des projets en bande dessinée (création, écriture,
exposition, conférences, etc.).
Voilà maintenant 11 ans que j’occupe des postes de direction
presqu’en continu (directeur des programmes, 2005-2006, directeur de l’École,
2006-2008, 2009-2011, 2012 par interim et 2013-2016) et je crois qu’il est
temps pour moi de passer le flambeau.
Nous avons connu une grand effervescence ces trois dernières
années : ouverture de la maîtrise, ouverture de la Galerie UQO et remplacement
de la moitié du corps professoral suite à de nombreux départs à la retraite.
L’équipe et les programmes sont stables et tout le monde est prêt à relever les
nombreux défis que nous réserve l’avenir.
Créée en 2003 par les sept professeurs en arts du
Département des sciences de l’éducation, l’ÉMI comptait à ce moment 3
concentrations et 2 programmes de premier cycle. Aujourd’hui elle est riche de
11 professeurs réguliers, 4 concentrations, 13 programmes de premier cycle,
deux programmes de deuxième cycle et elle a permis de doter l’UQO d’une Galerie
d’art professionnelle.
Sa communauté est très impliquée dans les milieux culturels
de l’Outaouais et du Québec et les réalisations de ses diplômés demeurent sa
plus grande fierté.
Je souhaite une bonne continuation à celui ou à celle qui va
me succéder.
Je quitte la direction de l’ÉMI, mais pas l’ÉMI puisque j’y
demeure professeur titulaire. Par contre, je vais me retirer quelque peu des tâches administratives
pour la deuxième partie de ma carrière (cela fait 17 ans que je suis professeur
et à mon retour de sabbatique il me restera 17 autres années avant d’atteindre l’âge
de la retraite). Je me souhaite plus de créations et plus d’interactions avec
les étudiants et moins de dossiers administratifs à régler.
Cela dit, depuis que j’ai annoncé mon départ aux employées
(4 femmes et un homme, le féminin l’emporte), on me surnomme le Dominique
Michel de l’ÉMI. Tout ça parce que j’ai dit que c’était mon dernier mandat à la
direction de l’École ;-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire